Nouvelles faunes de rongeurs (Mammalia, Rodentia) d'âge miocène moyen en Languedoc-Roussillon (Sud de la France); biostratigraphie et corrélations Author Aguilar, Jean-Pierre Author Michaux, Jacques Author Lazzari, Vincent text Geodiversitas 2010 2010-09-30 32 3 501 513 http://www.bioone.org/doi/abs/10.5252/g2010n3a7 journal article 10.5252/g2010n3a7 1638-9395 5376419 Megacricetodon aff. fournasi Aguilar, 1995 ( Fig. 2 E-K; Tableau 3 ) MATÉRIEL ET DIMENSIONS. — Dents isolées (PUI nº 1 à 25). Dimensions: voir Tableau 3 . Description Molaires inférieures. Sur m1, l’antéroconide est rond (2) ou légèrement divisé en sa partie apicale (2), une seule molaire montre un mésolophide très court et une autre molaire montre un petit éperon lingual qui rejoint la partie postérieure de l’antéroconide. Sur m2, l’antérolophide labial est bien développé et le mésolophide est absent (1), très court (3) ou de longueur moyenne (1) et rejoint la base du protoconide. Molaires supérieures. Sur M1, l’antérocône est assez profondément fissuré, bien dédoublé avec deux cuspides sensiblement de même volume, le mésolophe de longueur moyenne relié à l’éperon postérieur du paracône (1). Cet éperon est absent sur une dent. Les liaisons sont rétroverses et il y a un petit postérosinus. Sur M2, le protolophule est simple et en position antérieure, le métacône est isolé sur une dent alors que sur l’autre, il est relié à l’hypocône par le métalophule en position antérieure. Discussion C’est l’espèce dominante dans le gisement (28 dents déterminables dont 25 mesurables), elle représente la presque totalité de la faune. Ces molaires présentent des caractères morphologiques moins évolués que ceux de M.gregarius (Schaub, 1944) du gisement voisin et stratigraphiquement plus récent de La Grenatière, avec notamment un antéroconide de m1 peu ou pas divisé. La présence d’un antéroconide légèrement divisé sur deux des quatre m1 complètes et d’un antérocône assez profondément fissuré, permet de rapprocher morphologiquement cette petite population de celle de M. fournasi Aguilar, 1995 de Lo Fournas 2 qui présente de tels caractères alors que chez le stade moins évolué M. lemartineli Aguilar, 1995 , l’antéroconide n’est jamais aussi nettement fissuré ( Aguilar 1995 ). En ce qui concerne les dimensions elles entrent dans les domaines de variation des espèces M. lemartineli et M. fournasi . En conclusion, par la morphologie proche de M. fournasi et les dimensions intermédiaires entre M. fournasi et M. lemartineli , nous définirons cette petite population comme M. aff. fournasi .