Quatre espèces nouvelles d’Endodontidae (Mollusca, Pulmonata) éteints de Rurutu (Îles Australes, Polynésie française)
Author
Zimmermann, Gabrielle
Muséum national d’Histoire naturelle, Département Milieux et Peuplements aquatiques, case postale 26, 57 rue Cuvier, F- 75231 Paris cedex 05 (France) zimmermann @ mnhn. fr
Author
Gargominy, Olivier
Author
Fontaine, Benoît
Muséum national d’Histoire naturelle, Département Systématique et Évolution, case postale 51, 57 rue Cuvier, F- 75231 Paris cedex 05 (France) gargo @ mnhn. fr fontaine @ mnhn. fr
gargo@mnhn.fr
text
Zoosystema
2009
2009-12-31
31
4
791
805
http://www.bioone.org/doi/abs/10.5252/z2009n4a3
journal article
8157
10.5252/z2009n4a3
697ba636-dfcf-4c87-a89f-3a02acd6b25b
1638-9387
4520235
Australdonta microspiralis
n. sp.
(
Figs 3C
;
6
)
MATÉRIEL TYPE
. —
Holotype
(
MNHN 20956
),
8 paratypes
(
MNHN 20957
),
1 paratype
(
BPBM 271802
).
LOCALITÉ
TYPE
. — Rurutu, côte sud-ouest, environ
1 km
de la Pointe Toataratara, est de la route, pied de falaise, plantation (
Musa
, taros), calcaire,
22,51851°S
,
151,34696°W
,
40 m
, exposition WSW,
25.XI.2003
, coll. Gargominy & Fontaine, stn Rr53.
ÉTYMOLOGIE. — En raison de la présence caractéristique de stries spirales fines aussi marquées que les côtes radiales, cette espèce est nommée à partir du préfixe
micro
- (très petit) suivi du terme latin
spiralis
(spiralé).
FIG. 5. —
Australdonta magnasulcatissima
n.sp.
,Rurutu,Îles Australes,Polynésie française (MEB):
A
, vue frontale;
B
, face supérieure;
C
, face inférieure;
D
, détail de la protoconque;
E
, sculpture et microsculpture de l’avant dernier tour;
F
, détail de l’ouverture.Échelles: A-C, 1 mm; D-F, 100 μm.
MATÉRIEL EXAMINÉ. —
114 spécimens
, coll. Gargominy & Fontaine dont
holotype
et
8 paratypes
(MNHN),
1 paratype
(BPBM).
Stn Rr35, S Paparai, versant E de la vallée, rochers dans pente calcaire,
Barringtonia
,
22,50796°S
,
151,33548°W
,
30 m
exposition E,
22.XI.2003
,
29 spécimens
. — Stn Rr40, S Paparai, versant E de la vallée, zone d’accumulation au pied de falaise calcaire à
Hibiscus
,
Pandanus
et
Elaeocarpus
,
22,50378°S
,
151,33164°W
,
15 m
, exposition W,
22.XI.2003
,
2 spécimens
. — Stn Rr53,
81 spécimens
(dont l’holotype et tous les
paratypes
). — Stn Rr54, côte SE,
1 km
NE Te Araroa, pied de falaise calcaire,
Hibiscus
et
Barringtonia
,
22,50811°S
,
151,3286°W
,
10 m
, exposition E,
25.XI.2003
,
3 spécimens
.
DISTRIBUTION. — Endémique insulaire: Rurutu, sur la côte est de l’île, dans les environs de Paparai et Naairoa.
DESCRIPTION (
HOLOTYPE
)
Coquille presque discoïde, carénée, à spire modérément élevée, formée de cinq tours et quart séparés par une suture très peu profonde, parfois presque invisible. Couleur blanc crème ornée de flammules orangées. Protoconque lisse d’un tour et quart environ; transition protoconque/téléoconque bien nette. Sculpture de la téléoconque constituée de côtes primaires fines croisées de macrostries spirales également fines mais bien marquées. Le réseau en résultant possède des mailles rectangulaires. Ombilic étroit, en forme de U, occupant 16,8 % du diamètre au niveau du dernier tour. Ouverture en croissant de lune dévié par la carène; péristome légèrement prosocline, non continu, formant un angle légèrement évasé à la base du bord columellaire. Barrières aperturales: trois lamelles pariétales, la pariétale supérieure (Pr1) étant la plus forte; cinq lamelles palatales, la cinquième étant au dessus de la carène; pas de columellaire.
DIMENSIONS
Dimensions de l’holotype: H =
1,70 mm
; D =
3,54 mm
; U =
0,60 mm
; L =
0,98 mm
; P =
0,25 mm
; l =
1,35 mm
; h =
0,82 mm
; D/U = 5,94; H/D = 0,48; h/l = 0,61.
Dimensions moyennes et écarts-types pour 50 individus adultes (
holotype
,
paratypes
et matériel d’étude): H =
1,65 mm
± 0,14; D =
3,33 mm
± 0,22; U =
0,56 mm
± 0,06; L =
0,92 mm
± 0,05; P =
0,30 mm
± 0,07; l =
1,33 mm
± 0,11; h =
0,88 mm
± 0,06; D/U = 6,04 ± 0,69; H/D = 0,49 ± 0,02; h/l = 0,66 ±0,03.
Les dimensions des
paratypes
sont données dans le
Tableau 1.
REMARQUES
Le nombre des lamelles palatales est de quatre ou cinq selon les individus observés. Malgré beaucoup de similitudes,
A. microspiralis
n. sp.
apparaît être une espèce distincte d’
Australdonta tapina
Solem, 1976
(
Fig. 3E
). La sculpture d’
A. microspiralis
n. sp.
présente des stries spirales très nettes, visibles à l’oeil nu, ainsi qu’une suture peu marquée. Sa forme générale rappelle celle d’
A. collicella
, mais sa taille, la présence de côtes radiales visibles et la disposition des barrières aperturales rapprochent plus
A. microspiralis
n. sp.
d’
A. tapina
et
A. yoshii
.
Australdonta microspiralis
n. sp.
est toujours syntopique avec
A. tapina
.