Novitates neocaledonicae. VIII. Taxonomie et nomenclature du genre Phelline (Phellinaceae) avec la description de la nouvelle espèce Phelline barrierei Author Barriera, Gabrielle text Candollea 2017 2017-09-27 72 2 361 370 journal article 10.15553/c2017v722a14 2235-3658 7182834 Phelline gracilior (Loes.) Barriera , comb. et stat. nov. ÷ Phelline wagapensis var. gracilior Loes. in Nova Acta Acad. Caes. Leop.-Carol. German. Nat. Cur. 78: 506. 1901 . Typus : NOUVELLE CALÉDONIE . Prov. Nord: Mont Poum, [ 20°16’S 164°02’E ], V.1871 , Balansa 3321 (holo-: P [ P00070400 ]!) . Notes . – L’inflorescence de Phelline wagapensis var. gracilior est terminale, alors qu’elle est axillaire chez P. wagapensis var. wagapensis (= P. erubescens Baill. ). Nous avons donc affaire à deux taxons différents, séparés notamment par la position de leur inflorescence. La variété gracilior se rattache au groupe de Phelline à inflorescence terminale qui comprend P. billardierei Pancher ex Loes. , P. brachyphylla Baill. , P. indivisa (Baill.) Harms & Loes. et P. macrophylla Baill. Elle diffère de ces dernières essentiellement par des inflorescences plus courtes et des feuilles plus petites. Contrairement aux autres espèces à inflorescence terminale et qui ont une large distribution, la variété gracilior est localisée sur les massifs ultramafiques du nord-ouest de la Grande Terre, elle est totalement absente de la côte est et de la moitié sud. Sur la base de ces données morphologiques et biogéographiques, nous proposons de lui assigner le rang d’espèce.