Les Vertébrés des sables continentaux d’âge orléanien inférieur (MN 3) de Mauvières à Marcilly-sur-Maulne (Indre-et-Loire), La Brosse à Meigné-le-Vicomte (Maine-et-Loire) et Chitenay (Loir-et-Cher) Author Ginsburg, Léonard Laboratoire de Paléontologie, Muséum national d’Histoire naturelle, 8 rue Buffon, F- 75231 Paris cedex 05 (France) Author Cheneval, Jacques Département des Sciences de la Terre, Université Lyon 1, 27 - 42 bd du 11 novembre 1918, F- 69622 Villeurbanne (France) Author Janvier, Philippe Laboratoire de Paléontologie, Muséum national d’Histoire naturelle, 8 rue Buffon, F- 75231 Paris cedex 05 (France) janvier @ mnhn. fr janvier@mnhn.fr Author Pouit, Daniel Latouche, F- 72200 La Flèche (France) Author Sen, Sevket Laboratoire de Paléontologie, Muséum national d’Histoire naturelle, 8 rue Buffon, F- 75231 Paris cedex 05 (France) sen @ mnhn. fr. sen@mnhn.fr text Geodiversitas 2000 22 4 597 631 journal article 10.5281/zenodo.5375580 1638-9395 5375580 Famille RALLIDAE Vigors, 1825 Genre et espèce indet. MATÉRIEL EXAMINÉ. — Mauvières. Extrémité distale de métacarpe droit (Mauv 110: 5D), l distale = (4,0), L conservée = 20,6. DESCRIPTION Le petit métacarpe retrouvé est en assez mauvais état de conservation; il est brisé juste au-dessus de la symphyse distale, son bord latéral est fortement usé, ainsi d’ailleurs que le bord de la tubérosité du gros métacarpien. La facette du doigt II est également cassée. Toutefois, la forme générale du fragment est bien caractéristique d’un Rallidae . La forme distale de la gouttière tendineuse sur le gros métacarpien ainsi que les deux petites saillies qui bordent cette gouttière permettent de rapprocher le fossile de l’espèce actuelle Fulica atra (foulque macroule). Cependant la forme fossile est nettement plus petite que l’espèce actuelle. De nombreux Rallidae fossiles ont été décrits au Miocène mais le carpe est bien souvent inconnu chez ces espèces. De plus, l’état de conservation de l’os de Mauvières ne permet pas de comparaison efficace. SIGNIFICATION PALÉOÉCOLOGIQUE Actuellement, les foulques se rencontrent sur les étendues d’eau douce assez vastes où elles vivent souvent de manière grégaire. Elles recherchent des étendues aux bords couverts de végétation dans laquelle elles peuvent nidifier en construisant des radeaux d’herbes aquatiques flottants. Elles vont peu à terre, sont d’excellentes nageuses et plongent également souvent. FIG. 2. — Prolagus vasconiensis ; A , PM2 d (retournée) (Mauv 51); B , PM3 d (retournée) (Fs 3995); C , pm3 g (Fs 2890); D , pm3 d (retournée) (Mauv 13). × 15,4. La présence d’une espèce proche des foulques à Mauvières indique donc la proximité d’une étendue d’eau douce assez vaste et surtout suffisamment profonde pour permettre le plongeon de cet oiseau. Classe MAMMALIA Linnaeus, 1758 Ordre LAGOMORPHA Brandt, 1855