Position taxonomique de Hemiperis micrantha (Frapp. ex Cordem.) Schltr. (Orchidaceae; Orchidoideae; Habenariinae), par séquençage des gènes ITS et matK
Author
Pailler, Thierry
Université de la Réunion, UMR PVBMT, F- 97410 St Pierre, La Réunion (France
thierry.pailler@univ-reunion.fr
Author
Gauche, Mirana
Université de la Réunion, UMR PVBMT, F- 97410 St Pierre, La Réunion (France
mirana.gauche@univ-reunion.fr
Author
Silva, Denis da
Université de la Réunion, UMR PVBMT, F- 97410 St Pierre, La Réunion (France
denis.dasilva@univ-reunion.fr
Author
Besse, Pascale
Université de la Réunion, UMR PVBMT, F- 97410 St Pierre, La Réunion (France) thierry. pailler @ univ-reunion. fr (corresponding author) mirana. gauche @ univ-reunion. fr denis. dasilva @ univ-reunion. fr pascale. besse @ univ-reunion. fr
pascale.besse@univ-reunion.fr
text
Adansonia
2024
3
2024-09-30
46
14
149
155
https://sciencepress.mnhn.fr/sites/default/files/articles/pdf/adansonia2024v46a14.pdf
journal article
302891
10.5252/adansonia2024v46a14
34a2a5a4-4d98-4e03-bdae-3fa8ce1e24ec
1639-4798
13739657
POSITION
PHYLOGÉNÉTIQUE
DE
H.
MICRANTHA
Les arbres phylogénétiques obtenus à partir des marqueurs chloroplastiques (matK) et nucléaires (ITS) sont congruents (
Fig. 1A, B
). Dans les deux arbres produits, les cinq espèces réunionnaises du genre
Benthamia
(hormis
H. micrantha
) constituent un ensemble monophylétique plus ou moins soutenu, incluant l’espèce type du genre
Benthamia
. La position phylogénétique de
Benthmia perularioides
apparait comme ambiguë dans les deux arbres en apparaissant basale du clade
Cynorkis
dans l’arbre ITS et basale du clade
Cynorkis
/
Benthamia
dans l’arbre matK. La position phylogénétique de
H. micrantha
sur les deux arbres produits montre clairement que ce taxon appartient au genre
Cynorkis
(
Fig. 1A, B
). Aussi, nous proposons ici d’accepter le binôme
Cynorkis micrantha
(Frapp. ex Cordem.) Schltr.
créé par Schlechter en 1915. De plus, la description de
H. micrantha
proposée par
Hermans & Cribb (2023)
apparaît erronée comparée au protologue et au type. Nous fournissons donc ci-dessous une nouvelle description à partir du matériel frais et d’herbier disponible. Enfin, le
lectotype
désigné par
Hermans & Cribb (2023)
, ayant été collecté en 1896, après la publication du basionyme en 1895, ne fait pas partie des échantillons cités dans le protologue et ne peut donc être choisi comme
lectotype
. En l’absence d’échantillons désignés dans le protologue, un échantillon plus complet, possédant un stolon, une feuille et toutes les parties de l’inflorescence a été choisi comme
néotype
(
Pailler 167
,
REU
[
REU
007364]) (
Fig. 2
).