Creniceras crenatum (B, 1789) (Oxfordien inférieur) versus Creniceras crenatum (B, 1789) (Oxfordien moyen)
Author
Quereilhac, Ruguière Ruguière Philippe
text
Revue de Paléobiologie
2012
2012-07-31
31
1
51
61
journal article
0253-6730
Creniceras boreki
nov. sp.
Text-Fig. 1, figs 1-7
Locus typicus
: Frywald, région Zalas,
Pologne
.
Derivatio nominis
: espèce dédiée aux membres de la famille BOREK, (Iwona, Karolinae et Robert - Dabrowa Górnicza,
Pologne
) en remerciement pour leur contribu- tion à ce travail.
Stratum typicum
: Oxfordien inférieur, Zone à Cordatum, sous-zone à Cordatum
Holotype
: Text-Fig. 1, fig. 1 a-c, spécimen n°
IKR01
, D =
25 mm
, en provenance
de Frywald
, région Zalas,
Pologne
(legs Famille Borek)
Recherche et désignation d’un
holotype
:
Ainsi qu’évoqué ci-dessus, les espèces décrites (ou évoquées) et figurées par
LANG
(1708),
BRUGUIÈRE (1792)
, D’ ORBIGNY (1847), DE
LORIOL
(1896) ont disparu ou ne présentent pas de fiabilité stratigraphique assez pré- cise pour être considérées comme valables. Seul l’un des individus figurés par
BUKOWSKI (1887)
, Taf. XXV [1], fig. 9, individu pourvu de l’ouverture que prolongent les départs d’apophyses jugales, aurait pu être pris comme type de l’espèce. L’auteur a appris que les fossiles figurés dans la publication de
BUKOWSKI (1887)
pouvaient être dans les collections du Muséum de
Vienne
(
Autriche
). Monsieur LUKENEDER, qui a été contacté à cet effet, a aimablement répondu, après avoir recherché en vain ces ammonites, que la collection BUKOWSKI devait être déposée à l’Université de
Vienne
(
Autriche
). L’auteur a alors contacté sans succès les responsables de cette Université. Il a ensuite recherché où pouvait être déposée la collection PETITCLERC (1917), il était apparu que celleci avait été déposée au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, mais qu’elle aurait ensuite été déplacée, en partie, à la Faculté de Jussieu (Paris). De guerre lasse, l’auteur a décidé de prendre pour
holotype
l’une des ammonites léguées par la famille
BOREK
(
IKR
01), ammonite en cal- caire blanchâtre pourvue du départ d’apophyses.
Les ammonites figurées et étant propriétés temporaires de l’auteur (
IKR
01,
IKR
02,
IKR
03, DS1, DS 2) seront déposées au Musée “Les Rives d’Auron, 18000 Bourges”.
Synonymie
1708.
non Ammonis cornu spina dentata
LANGIUS, pl. 23, figs 1-2.
1789.
non
Ammonites crenata
LANGIUS.
- BRUGUIÈRES p. 37.
1887.
Oppelia crenata
BRUG.
- BUKOWSKI, p. 122-123, pl. XXV [1], figs 8-10.
1896. (?)
Oppelia crenata
BRUG.
- DE
LORIOL
&
KOBY
, p. 17, pl. 1, fig. 7.
1917.
Creniceras crenatum
BRUGUIÈRE
sp. PETITCLERC, p. 33, pl. 4, figs. 4-6, 8-9.
1922.
Taramelliceras (Creniceras) crenatum
BRUG.
- DE GROSSOUVRE, p. 300-301.
1922.
pars
Taramelliceras (Creniceras) crenatum
BRUG.
- DE GROSSOUVRE, p. 311.
1963.
pars
Creniceras crenatum
BRUGUIÈRE.
- MALINOWSKA, p. 17, pl. 4, figs. 21-28.
2009.
Creniceras crenatum
BRUGUIÈRE.
- QUEREILHAC
et al.
, p. 3-4, pl. 3, figs. 3-7.
Text-Fig. 1:
Creniceras boreki
nov. sp.
: 1 a-c - n°
IKR01
,
holotype
, D =
25 mm
(
Zalas
rég.
Frywald
, Pologne, legs
Famille
BOREK
); 2 - D =
23 mm
(nucleus [x2]
1,7 mm
) (
Doubs
,
France
, coll. M.
BARKAT
); 3 – D =
23,5 mm
(
Doubs
,
France
, photo et coll. M.
CLERC
); 4 -
IKR02
, D =
24 mm
(
Ogrodzienec
reg.
Bzow Kam
, Pologne, legs
Famille
BOREK
); 5 -
IKR03
, D =
20,5 mm
(
Zalas
rég.
Frywald
,
Pologne
, legs
Famille
BOREK
); 6 - DS1 – D =
11 mm
(
Deux-Sèvres
,
France
)
; 7 - DS2, D =
13,5 mm
(Deux-Sèvres,
France
).
Diagnose:
Ammonite de taille réduite, peu épaisse, à ombilic ouvert laissant apparaître les tours internes. Les flancs lisses, sont parfois marqués de rides, ou côtes peu en relief, la crénulation médio-ventrale est de force variable et orne la quasi-totalité de la loge d’habitation. La section est ogivale élevée.
Description:
Ammonite de petite taille, peu épaisse, involute, à déroulement régulier. Flancs peu convexes généralement lisses possédant leur plus forte épaisseur en leur milieu. La chambre d’habitation occupe environ ½ tour.
La région ventrale arrondie est ornée de crénelures individuelles, peu épaisses, non aiguës, très souvent spatulées, qui, sur les individus les mieux conservés, semblent partagées en deux parties par un sillon vertical plus ou moins fortement exprimé. Leur force est variable et fonction du diamètre final de l’adulte. Elles sont pré- sentes sur plus des trois-quarts de la coquille et couvrent la quasi-totalité de la chambre d’habitation. Ouverture munie d’apophyses jugales spatulées.
Certains individus présentent à mi-flanc, sur le dernier quart de tour, une impression de sillon spiral. Celui-ci semble constitué d’une série de très légers chevrons proverses.
La costulation sur les individus les mieux conservés apparaît souvent, en plus du « sillon », sous forme de légères côtes. PETITCLERC (1917) indique quant à lui que l’un de ses spécimens aurait une costulation très marquée. La variabilité de la taille adulte constatée à Niort est grande: de
9 mm
à
19 mm
(QUEREILHAC
et al.,
2009).
IV.2. Oxfordien moyen