Les faunes de scléractiniaires hermatypiques dans les plates-formes carbonatées méditerranéennes au Miocène supérieur Author Chaix, Christian Muséum national d’Histoire naturelle, Département Histoire de la Terre, case postale 38, 57 rue Cuvier, F- 75231 Paris cedex 05 (France) chris. chaix @ libertysurf. fr Author Martin, Jean-Paul Saint Muséum national d’Histoire naturelle, Département Histoire de la Terre, UMR 5143, case postale 38, 57 rue Cuvier, F- 75231 Paris cedex 05 (France) jpsmart @ mnhn. fr jpsmart@mnhn.fr text Geodiversitas 2008 30 1 181 209 journal article 10.5281/zenodo.5377600 1638-9395 5377600 Porites collegniana lobatosepta Chevalier, 1961 ( Fig. 5C ) Porites lobatosepta Chevalier, 1961: 454 , pl. XX, fig. 14, pl. XXI, fig. 14. Porites lobatosepta Saint Martin & Chaix 1981: 1341 . — Chaix et al. 1986: 220 . — Saint Martin 1990 : nombreuses citations; 1996: 242, tab. 1: 244. — Saint Martin & Cornée 1996: 235 . Porites aff. lobatosepta Rouchy et al. 1982: 814 . Ainsi que de nombreuses autres citations de l’espèce par tous les auteurs récents ayant travaillé sur le Miocène supérieur de Méditerranée. MATÉRIEL TYPE . — Holotype ( R 10612), typothèque des Invertébrés fossiles ( MNHN ) (fig. Chevalier 1961 ). HORIZON TYPE . — «Tortonien » (en fait Messinien). LOCALITÉ TYPE . — Popogna près de Livourne ( Toscane , Italie ). MATÉRIEL EXAMINÉ. — Très nombreux échantillons provenant d’Espagne, Italie , Sicile , Crète, Algérie , Maroc . C’est une espèce extrêmement abondante par endroits. DIAGNOSE. — Exactement la même que pour Porites collegniana collegniana , seule la morphologie de la colonie diffère: rameuse dichotomique au lieu de massive; ce n’est pas en principe un critère de distinction spécifique car trop variable en fonction de l’environnement local, aussi ne l’avons-nous pas maintenue au rang d’espèce telle que Chevalier l’avait établie; cependant, pour les raisons explicitées dans les remarques, nous en faisons un critère de distinction subspécifique; il y a trop peu d’intermédiaires entre les deux formes pour tout intégrer dans une seule sous-espèce. Porites collegniana lobatosepta représente sans doute une forme d’adaptation, extrêmement constante, de P. collegniana aux conditions difficiles, mais sans doute peu turbulentes en général, de la Méditerranée occidentale au Miocène supérieur. RÉPARTITION STRATIGRAPHIQUE ET GÉOGRAPHIQUE – Tortonien: Crète (Psalidha, Panasos); – Messinien: Maroc (Boughioul, Bir Tam Tam, Draa Sidi Saada, Koudiat el Atchane, Melilla ), Espagne (Sorbas), Italie ( Toscane ), Sicile (Landro, Catalafimi), Crète (Koutsounari, Venerato), Algérie (Beni Ouarsous, Trois Marabouts, Tessala, Beni Chougrane, Sebaa Chioukh, Cap Figalo, Murdjadjo). REMARQUES Signalons d’abord que ce taxon est uniquement identifié dans les récifs du Miocène supérieur de Méditerranée occidentale. D’autre part il s’agit ici du premier transfert de cette espèce, décrite par Chevalier, au rang inférieur de sous-espèce; en effet ses caractères squelettiques sont en tous points identiques à ceux de la sous-espèce P.c. collegniana : seule la morphologie de la colonie diffère. Ce caractère, lié à l’environnement, est néanmoins retenu comme critère subspécifique par son existence exclusive et sa constance dans le Miocène supérieur, sans intermédiaires nets avec les morphologies de P. c. collegniana s.s.