Abeilles sauvages et syrphes associés à des toitures végétalisées urbaines du canton de Genève Author Passaseo, Aurelia Office fédéral de l’Agriculture (OFAG), Schwarzenburgstrasse 165, CH- 3003 Berne; aurelia.passaseo@blw.admin.ch Author Bénon, Dimitri Centre Suisse de Cartographie de la Faune, Bellevaux 51, CH- 2000 Neuchâtel Author Rochefort, Sophie Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève – HEPIA // HES-SO, Groupe Agro écologie et systèmes horticoles, Institut de recherche Terre-Nature-Environnement, Route de Presinge 150, CH- 1254 Jussy Author Speight, Martin Departement of Zoology Trinity College Dublin, Dublin 2, Ireland Author Castella, Emmanuel Institut des Sciences de l’Environnement & Département des Sciences de l’Environnement et de l’Eau, Université de Genève, 66 bd. Carl-Vogt, CH- 1205 Genève text Entomo Helvetica 2020 2020-06-01 13 19 30 journal article 54991 10.5169/seals-985880 5c746d44-06c3-4144-8fa4-b1679b5f4e46 1662-8500 8087626 Paragus quadrifasciatus Meigen, 1822 P. quadrifasciatus est rare en Suisse ( Maibach et al. 1992 ). Les trois individus ont été capturés sur une toiture à Grand-Saconnex et à Onex , toitures les plus vertes dans notre échantillon . L’espèce est fortement associée aux milieux xérothermophiles des prairies faiblement végétalisées mais également des jardins suburbains. L’espèce butine sur des ombellifères et autres fleurs à corolle jaune. Les deux toitures où les individus ont été capturés sont majoritairement composés de Crassulacées ( Sedum spp. ) et d’Astéracées à fleurs jaunes ( Picris hieracioides L . et Sonchus oleraceus L. ), expliquant la présence de l’espèce sur les toitures végétalisées. Elle est plurivoltine, sa période de vol s’étend de juin à septembre et elle a été capturée en milieu de période de vol (19.7.–21.8.). Les larves de P. quadrifasciatus sont zoophages et se développent dans ou sur les tissus végétaux ou dans la litière herbacée. Un seul individu a été capturé dans les pièges à émergence. Il s’agissait d’un individu ténéral (chitine encore pâle) ce qui permet de supposer qu’il a bien effectué son développement dans le substrat de la toiture. L’effort d’échantillonnage par piège à émergence devrait être poursuivi, de manière à montrer que les larves peuvent trouver des ressources alimentaires en suffisance sur les toitures végétalisées pour leur développement.