Inventaire et conservation des abeilles sauvages (Hymenoptera: Author FIORDALISO, William Author REVERTÉ, Sara Author WOOD, Thomas Author BARBIER, Yvan Author RASMONT, Pierre Author LEFÈBVRE, Alexandre Author LOOCKX, Martin Author REESE, Alexandre Author RUELLE, Eulalie Author MICHEZ, Denis text Belgian Journal of Entomology 2022 2022-11-23 132 1 64 journal article 298391 10.5281/zenodo.11588714 e2504f20-26d3-47a9-95b1-db1847b7166b 2295-0214 11588714 AF3B616C-0C53-4557-810A-65ABA6CD123F Bombus campestris (Panzer, 1801) . Statut ( Belgique ): VU Le psithyre des champs ( Fig. 11 ), Bombus campestris , est une espèce parasite de Bombus pascuorum , l’un des bourdons les plus abondants de Belgique . L’espèce serait plutôt rare dans les milieux agricoles et affectionnerait particuliÈrement les terrils (RASMONT et al. , 2010 a). En ce qui concerne nos données, deux des sept spécimens capturés ont effectivement été retrouvés sur ce type de milieu. Les autres spécimens ont été collectés dans des prairies, des parcs et un bois. Les plantes associées à ces données (genres Cirsium , Carduus , Echium , etc.) correspondent assez bien aux préférences renseignées dans la littérature ( Asteraceae et Dipsacaceae ; FOLSCHWEILLER et al. , 2020a). Fig. 11. Bombus campestris (Panzer, 1801) ♂. Barre d’échelle: 5 mm. © Paolo Rosa . A l’instar d’autres bourdons, l’espÈce pourrait avoir souffert des mesures légales concernant l’échardonnage ( VRAY et al. , 2017). Un assouplissement de ces mesures lui serait donc bénéfique. Favoriser son hôte ne serait en revanche pas pertinent puisque celui-ci est déjà prospère et ne présente aucun signe de déclin (FOLSCHWEILLER et al. , 2020a). Ce paradoxe pourrait éventuellement s’expliquer si Bombus campestris n’était pas spécifiquement associé à B. pascuorum mais plutôt à l’ensemble du sous-genre Thoracombombus auquel celui-ci appartient (ANTONOVICS, 2011). En effet, des espÈces comme B. muscorum ou B. humilis ont aujourd’hui presque disparu de Belgique (FOLSCHWEILER et al. , 2020). La restauration des prairies maigres qui constituaient leur habitat et le semis de plantes appropriées comme le trÈfle pourrait par conséquent avoir un impact positif sur B. campestris (FOLSCHWEILER et al. , 2020) .